Pour Pierre Fleury, la sélection de ses chevaux de spectacle ne se limite pas au tempérament de l’animal. « La race des Highland est plutôt une race facile à travailler. A mes débuts, mes choix se basaient essentiellement sur des jeux de couleurs, mais aussi sur des tailles équilibrées pour que je puisse me tenir debout en équilibre sur leurs dos ».
D’autres critères sont ensuite entrés en ligne de compte tels la sélection de chevaux plutôt « verts ». « Je cherche des partenaires qui n’ont pas encore connu de dressage particulier, qui sont de fait « neufs » mentalement, physiquement, et qui n’ont pas forcément connu de relation avec l’homme. C’est plus facile pour les faire évoluer. »
Après une semaine de tests, généralement l’équipe d’artistes s’étoffe. « Si aujourd’hui, mon nom de famille s’exporte à lui seul à l’international, ce sont avant tout mes chevaux et notre relation étroite qui restent la clé du succès de nos numéros ».